· 

Résilience : aménager et développer la vallée de l’Oise avec le risque d’inondation

Comment construire et aménager dans des zones inondables ? Peut-on adapter nos aménagements à ce risque ? Comment réduire l’exposition des territoires ? Autant de questions qui ont été abordées le 7 février à Thourotte, dans les locaux de la Communauté de communes des deux vallées, à l’occasion d’une rencontre à l’initiative de l’Agence d’urbanisme Oise-les-Vallées.

Oise-les-Vallées a intégré le projet européen INTERREG "STAR2Cs, Short Term Adaptation for Long Term Resilience to Climate Change", qui comprend 8 collectivités de France, de Belgique, des Pays-Bas et de Grande Bretagne, pour travailler ensemble sur la manière de construire des territoires résilients, c’est-à-dire capables de faire face au risque d’inondation. Ce projet s’inscrit dans la continuité du travail déjà mené par l’agence d’urbanisme, l’Etat et les collectivités locales (PPRI, atelier national "territoires en mutation exposés aux risques", PLUI de l’Agglomération de la région de Compiègne etc.).

Plusieurs thématiques abordées lors de la réunion telles que la vulnérabilité des réseaux et de leurs postes sources, la nécessité d’améliorer la culture du risque et la gestion de crise, l’impact sur l’activité économique, font l’objet de fiches actions au titre du Programme d’actions pour la prévention des inondations (PAPI) d’intention, porté par l’Entente Oise Aisne. Le développement de la résilience fait également partie du programme, en collaboration avec Oise-les-Vallées. Ces actions seront mises en œuvre dans les trois années à venir (programme 2019-2022).

Sur la thématique "construire un territoire résilient", c’est-à-dire capable de faire face au risque en secteur inondable grâce à un aménagement et une architecture adaptée, cinq sites ont été identifiés sur le Compiégnois, comme par exemple le projet de halte fluviale à Longueil-Annel ou encore le pôle gare de Compiègne.

Ils feront l’objet d’études dédiées avec l’architecte Eric Daniel-Lacombe et d’une analyse coût-bénéfice. De la même façon, quatre sites avaient été identifiés sur le Creillois lors d’un précédent atelier. La finalisation de l’étude est attendue pour le mois de juin 2019.