· 

Un premier diagnostic dans la Meuse

Extrait de l'atlas des zones inondables sur Varennnes-en-Argonne, aléa centennal; DDT de la Meuse.
Extrait de l'atlas des zones inondables sur Varennnes-en-Argonne, aléa centennal; DDT de la Meuse.

Depuis la mise en place de la compétence GEMAPI, l’Entente rencontre les différents EPCI à fiscalité propre pour évaluer le risque d’inondation, les besoins en lutte contre le ruissellement et les souhaits de gouvernance en général. Dans le département de la Meuse, deux EPCI sont majoritairement concernés par le bassin Oise Aisne. Il s’agit des communautés de communes Meuse Argonne et entre Aire et Meuse. 7 autres EPCI sont concernés plus marginalement par le bassin.

Ces territoires ruraux s’interrogent sur les incidences de la compétence de prévention des inondations (PI), sachant que le SM3A (syndicat mixte d’aménagement de l’Aire et de ses affluents) exerce la compétence GEMA. Pour aider les élus locaux à prendre la mesure du risque d’inondation, des problématiques de ruissellement et apprécier l’intérêt d’une adhésion à l’Entente, celle-ci a accepté le principe, suggéré par le Département de la Meuse, de conduire un premier diagnostic à partir des cartographies disponibles.

Cartographie des talwegs sur Lavoye; Chambre d'agriculture de la Meuse.
Cartographie des talwegs sur Lavoye; Chambre d'agriculture de la Meuse.

Sur le risque d’inondation, la DDT a achevé les études hydrauliques du PPR inondation de sorte qu’un risque réputé centennal peut être évalué le long de l’Aire et de ses affluents principaux. Un comptage des enjeux pourra être réalisé et il s’ensuivra un indicateur d’exposition au risque : le pourcentage de la population concerné peut, au-delà du nombre, poser des problèmes de gestion de la crise.

Sur le risque de ruissellement et coulées de boues, la Chambre d’agriculture a procédé à une cartographie des talwegs en amont des zones urbanisées, renseignant sur le risque encouru.

Après une présentation de la démarche aux élus des deux EPCI intéressés le 25 janvier, qui l’ont validée, les services de l’Entente envisagent une restitution entre fin mars et début avril. Il s’ensuivra des décisions qui pourraient être prises dans le courant du second semestre 2018.

 

L’Entente, dans sa démarche de recomposition de la solidarité de bassin, est intéressée à son ancrage sur les hauts bassins.