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Longueil II : examen d'un scénario intermédiaire

Casier actuel de Pont-Sainte-Maxence et vue sur le déversoir; à droite, l'Oise et à gauche les premiers étangs.
Casier actuel de Pont-Sainte-Maxence et vue sur le déversoir; à droite, l'Oise et à gauche les premiers étangs.

Le projet de Longueil II, dont l’étude d’orientation vient de s’achever et a fait l’objet de différentes restitutions (comité de pilotage, intégration dans le PAPI d’intention de la vallée de l’Oise), consiste en la création de trois casiers dont les contours seraient rehaussés par rapport à l’ouvrage actuel et opérationnel. Leur remplissage serait alors réalisé par pompages.

Le casier de Verberie, dans lequel plusieurs enjeux sont présents, serait rehaussé pour contenir un volume correspondant à un remplissage à la cote centennale naturelle telle que définie dans l’atlas cartographique du nouveau PPRI, pour ne pas perturber les usages qui doivent être conformes à cet aléa. Un nouveau casier est envisagé à Rivecourt, autour de l’étang des Pâtis créé par extraction de granulats et dont la fin d’exploitation devait prévoir, conformément à l’arrêté préfectoral d’ouverture de carrière, le raccordement au dispositif d’atténuation des crues de l’Entente.

Enfin, le casier de Pont-Sainte-Maxence, présentant peu de contraintes, peut être sensiblement rehaussé pour contenir un volume très important de crue. Sur ce casier, qui concentre l’essentiel des coûts, un scénario ambitieux a d’abord été examiné. Il consiste en une rehausse de 2,50m des digues existantes et une ceinture complète du casier. Un dispositif de pompages très puissant permettrait ainsi de capter jusqu’à 50 m3/s au plus fort de la crue.

Toutefois, le coût total du projet, estimé à ce stade à 53 M€, invite à réfléchir à des solutions moins ambitieuses mais aussi moins coûteuses.

C’est pourquoi le bureau d’études Artelia a examiné le scénario d’un casier de moindre hauteur, donc moins coûteux et moins efficace. La piste explorée a été de se limiter au réemploi des matériaux disponibles à moindre coût dont l'Entente a connaissance. En effet, le coût de fourniture de matériaux de digues se situe usuellement entre 12 et 30 € par m3 suivant les disponibilités; le réemploi de matériaux excédentaires est une opportunité économique certaine, puisque le volume de digues envisagé est compris entre 500 000 m3 et 800 000 m3 suivant les scénarios.

Les études de maîtrise d’œuvre du projet qui seront réalisées dans le PAPI d’intention de la vallée de l’Oise, en cours de labellisation, permettront de comparer différentes variantes d’ambition et de provenance de matériaux et comparer les rentabilités économiques. Il appartiendra ensuite au Comité syndical de l’Entente de se positionner.

Un rapport additionnel sur l’examen de ce scénario intermédiaire est téléchargeable ci-dessous et complète l’étude d’orientation que vous pouvez retrouver en intégralité dans notre fonds documentaire.

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