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Point sur l’avancement de la feuille de route "inondations" du bassin de la Seine

Le Préfet Michel CADOT, Préfet d’Ile-de-France, Préfet coordonnateur de bassin Seine Normandie, rassemblait ce matin une nouvelle fois les représentants de l’Etat et des collectivités autour de la problématique des inondations sur le bassin de la Seine. Ces réunions, qui veillent à la mise en œuvre de la feuille de route élaborée suite aux inondations sur Paris de juin 2016 et janvier 2018, examinent les propositions et actions autour de cinq volets.

Tout d’abord (volet 1), les projets structurants comme la Bassée, portée par l’EPTB Seine grands lacs, font l’objet de toutes les attentions pour une mise en œuvre dans les meilleurs délais. La réalisation d’ouvrages de ralentissement dynamique (volet 2) comme ceux de l’Entente Oise Aisne (Proisy, Montigny-sous-Marle) est encouragée sur les bassins de taille intermédiaire. Notamment, les possibilités sur le bassin de l’Yonne ont été examinées en séance. C’est aussi dans ce contexte que les échanges avec les représentants de la profession agricole amènent à des réunions spécifiques, tant sur le périmètre du bassin qu’en déclinaisons départementales.

L’infiltration de l’eau de pluie dans les sols (volet 3), pouvant aller jusqu’à la reconquête des terrains imperméabilisés, rejoint des problématiques globales sur les ressources sous le regard vigilant de l’Agence de l’eau. La résilience des territoires (volet 4) est déclinée dans les PAPI (PAPI Seine et Marne franciliennes, PAPI d’intention de la vallée de l’Oise porté par l’Entente).

Enfin, la structuration de la compétence GEMAPI sur les échelles pertinentes (volet 5) permet d’installer une gouvernance en capacité de mettre en œuvre les différentes actions. Gérard SEIMBILLE a émis le souhait, à cette occasion, qu’un état des lieux des territoires qui ne se sont pas structurés après un an de compétence GEMAPI, permette de cibler des actions de communication par les préfets de départements. Le Préfet CADOT soulignait les risques encourus par les présidents d’EPCI qui engagent leur responsabilité pénale en cas d’inaction et soutenait pleinement le principe d’informations en ce sens.

Si la feuille de route vise principalement la Seine en amont de Paris, les affluents comme l’Oise font aussi l’objet d’attentions avec, notamment, une vigilance sur le PAPI d’intention de la vallée de l’Oise porté par l’Entente. Celle-ci apporte régulièrement son témoignage sur ses activités articulées avec la profession agricole tant pour les ouvrages d’écrêtement des crues que pour la maîtrise des ruissellements en cas d’orages.