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Visite pré-crue à Guise

Guise (02), première commune bénéficiaire de l’ouvrage de régulation des crues de Proisy construit et géré par l’Entente, est jalonnée de nombreuses digues dans la traversée de la ville, avec la présence de deux îles. Ces ouvrages de protection, réalisés en plusieurs tranches par le Syndicat de l’Oise amont (SIABOA) suite à la crue de décembre 1993, vont faire prochainement l’objet d’une convention de mise à disposition au titre de la GEMAPI.

Ainsi, l’Entente va devenir gestionnaire d’un système d’endiguement complémentaire à son barrage, de sorte que ce binôme relèvera de la classification des aménagements hydrauliques.

Composé de murets, merlons, murs de propriétés, pignons de maisons, cet ensemble très hétérogène présente quelques pathologies qu’il conviendra de réparer à moyen terme.

Le réseau pluvial, soit collectif soit individuel, est constitué de nombreux rejets à la rivière par des buses ou tuyaux traversant les murets de protection. Pour éviter la remontée des eaux de crue, ils sont munis de clapets anti-retour exposés aux chocs par des flottants de sorte que plusieurs d’entre eux sont arrachés chaque année.

Une visite de terrain, réalisée le 10 octobre par l’Entente et le SIABOA, a permis de parcourir l’ensemble du système d’endiguement soit près de 1200 mètres le long de la rivière Oise et environ 2400 m sur le bras secondaire. Si l’état général est satisfaisant à l’approche de la saison des crues, les clapets manquants ont été recensés pour procéder à leur remplacement rapide.

Parallèlement, les services travaillent à la convention de mise à disposition pour que l’Entente ait la légitimité à financer les prochains travaux. Une déclaration d’intérêt général devra être sollicitée à terme, en complément, pour intervenir sur la partie privée du système d’endiguement.

Ce dispositif de protection sera prochainement géré par l’Entente au titre de l’adhésion de la Communauté de communes Thiérache Sambre et Oise ; il est le plus important en population protégée (environ 2000 personnes) après l’avenue Raymond Poincaré à Margny-lès-Compiègne (60), route départementale protégeant environ 5000 habitants.