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L’Entente à la rencontre des élus des territoires membres

L’Entente Oise-Aisne a inauguré le 14 juin une série de rencontres dans les territoires adhérents. Forte de 31 membres, parmi lesquels 26 communautés de communes ou d’agglomération, elle est compétente en matière de prévention des inondations pour environ 820 000 habitants (41% du bassin Oise-Aisne) et 8500 km2 (44% de la superficie du bassin). Cette couverture géographique de grande ampleur, qui est un atout en matière de stratégie de bassin et de cohérence territoriale des actions, peut aussi être vécue comme un manque de proximité. Initialement, les statuts de l’Entente ont bien prévu un échelon local pour traiter les problématiques, avec l’organisation de commissions hydrographiques par sous-bassin versant, environ une fois par an. Concrètement, il apparaît difficile pour les délégués des EPCI de s’enquérir des problèmes sur chaque commune membre et de les remonter lors des commissions hydrographiques.

Pour cette raison, l’Entente souhaite renforcer ses liens avec ses membres et rencontre les élus locaux sur chaque territoire, au cours d’une réunion de leur choix (intervention en conseil communautaire, bureau communautaire, commission eau et environnement, ou encore en conférence des maires). Ce temps d’échanges permet à l’Entente de présenter ses missions, son offre de service et ses projets, et de répondre aux différentes questions.

La première de ces rencontres s’est déroulée à Mézières-sur-Oise (02), au siège de la Communauté de communes du Val de l’Oise, lors de la conférence de maires le 14 juin. Les élus se sont montrés particulièrement intéressés par le dispositif de protection individuelle face au risque d’inondation (dispositif inond’action, voir notre précédent billet). Plusieurs questions ont porté sur la compétence optionnelle de gestion du ruissellement, que l’Entente exerce pour certains membres qui la lui ont transférée. Jean-Michel Cornet, directeur des services, a rappelé la plus-value de l’Entente sur ce sujet : les diagnostics et les modélisations hydrauliques sont réalisés en régie pour plus de souplesse et par souci d’économie, et les programmes d’action sont co-construits avec la profession agricole.

D’autres rendez-vous dans les intercommunalités sont déjà conclu en juillet puis en septembre. Ces rencontres s’annoncent déjà riches en échanges et augurent de commissions hydrographiques qui sauront sans nul doute faire émerger de nouvelles actions locales.