Et conseiller municipal de Rethel (08) et deuxième vice-président de l’Entente Oise-Aisne.

Vous êtes particulièrement investi dans l’Entente Oise-Aisne, tout d’abord en tant que représentant du Conseil départemental mais aussi en tant que président du pays Rethélois, EPCI adhérent à l’Entente. Ces deux adhésions sont complémentaires. Pouvez-vous nous expliquer en quoi ?
Historiquement les départements étaient de fait membres de l’Entente Oise-Aisne. Avec la loi GEMAPI de 2018, les missions ont été transférées aux EPCI. Pour que des actions efficaces soient menées à l’échelle d’un bassin, l’unité territoriale est essentielle. J’ai souhaité que la Communauté de communes du pays Rethélois soit également membre de l’Entente car les mesures prises à l’échelle du département et de la communauté de communes sont complémentaires.
Le pays Rethélois a ses particularités tout en étant ardennais. Pour bien prendre en compte les spécificités du terrain et agir efficacement, il faut tenir compte de la dimension plus générale, départementale, à l’échelle du bassin… vice versa, et garder une cohérence dans nos décisions. Cela a du sens… En tant qu’élu départemental et communautaire, je comprends mieux les différents enjeux de chaque niveau de territoire.
Vous êtes 2e vice-président à l’Entente Oise-Aisne. Comment concevez-vous votre rôle et quels sont les axes sur lesquels vous travaillez ?
Je vous parlais de cohérence. Il me parait essentiel que tous les EPCI adhèrent à l’Entente Oise-Aisne. Cela permettrait de conduire une politique de prévention des inondations à l’échelle du bassin et retrouver cette complémentarité historique des départements membres. Je travaille à cela en essayant de sensibiliser les autres territoires et les amener à nous rejoindre car malheureusement ce sont souvent uniquement ceux qui ont des problèmes qui adhèrent. Or, la solidarité territoriale joue à plein car les actions effectuées en amont bénéficient aussi aux EPCI situés très en aval.
Mon rôle, en tant que 2e vice-président est d’expliquer le sens de nos actions et l’intérêt de cette structure qui agit à l’échelle du bassin versant. La pédagogie et la sensibilisation sont essentielles.
Quelles sont pour vous, les pistes d’amélioration à trouver pour que les compétences Prévention des Inondations et Ruissellement soient les plus efficaces possibles ?
Convaincre, convaincre, et encore convaincre les élus locaux de la complémentarité d’actions pour lutter contre les inondations par débordements et par ruissellement. Tout le monde est touché à un moment ou un autre par les orages qui provoquent coulées de boue et ruissellement. C’est en travaillant sur des actions sur ces deux items que nous serons efficients avec une gestion proactive du ruissellement. J’y travaille…