
Le conseil départemental de la Meuse a transféré la gestion du ruissellement à l’Entente. Expliquez-nous pourquoi ?
L’item 4 du L211-7 du code de l’environnement, ruissellement (hors pluvial), est une compétence hors GEMAPI et, par défaut, compétence communale. Les maires se trouvent souvent démunis face aux coulées de boue et aux actions à déployer afin de s’en prémunir. Le conseil Départemental, toujours aux côtés des élus locaux, a souhaité épauler les maires sur cette problématique, de plus en plus prégnante. L’expertise de l’Entente est reconnue en la matière. Cela explique notre démarche.
Qu’attendez-vous plus spécifiquement de l’Entente en la matière ?
L’Entente s’attache à construire les programmes de lutte contre le ruissellement en concertation avec tous les acteurs concernés : élus, propriétaires, exploitants agricoles et riverains. Nous connaissons leurs méthodes de travail, rigoureuses et constructives. Les techniciens viennent sur place, prennent le temps de discuter, puis effectuent un diagnostic approfondi (identification des impacts, analyse des axes d’écoulement…). A la suite de modélisations effectuées en interne, ils proposent un programme de travaux adapté aux besoins tout en prenant en compte l’activité agricole et avec accord préalable du propriétaire et de l’exploitant.
Quelle est la plus-value de l’Entente par rapport à d’autres structures ?
Je dirais en premier lieu, une vraie écoute des territoires, des négociations préalables avant toute proposition de travaux, un conventionnement clair avec les exploitants et propriétaires des terrains et l’engagement d’un entretien des aménagements sur 20 ans. Plusieurs programmes sont en cours dans la Meuse et certains ont déjà fait leurs preuves, notamment à Rarécourt ; une vraie plus-value pour nos communes !